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Trois bonnes attitudes pour demander une prime
Une prime ou une hausse de salaire viennent valoriser un travail accompli, mais ne sont jamais considérées comme un dû. Demander plus d'argent revient donc à ouvrir une négociation. Or toute négociation se prépare à l’avance.
- Dans un premier temps, rassemblez des arguments valables. Evitez « j’aimerais une prime parce que j’ai bien travaillé ». Tout le monde est censé faire son travail correctement ! Mieux vaut miser sur un argumentaire mettant en avant vos excellents résultats, avec chiffres, exemples concrets de réalisations à l’appui. Par exemple, des efforts particuliers fournis sur tel ou tel dossier, un temps passé à former une nouvelle recrue, la présence sur des salons en dehors des heures de travail classiques.Se comparer n’est pas argumenter
- N’oubliez pas que vous plaidez votre cas personnel et non celui des autres membres de votre profession. Une erreur fréquente consiste à souligner que salariés du concurrent X ou Y gagnent davantage au même poste. Attention, terrain glissant ! Soit vous êtes en position de force - vous travaillez dans un secteur d’activité dans lequel il y a des tensions - et dans ce cas, pourquoi pas. Soit ce n’est pas le cas et le contre-argument « vous n’avez qu’à aller travailler pour X ou Y » est assez prévisible. Restez « aware »
- Même si l’ambiance est tendue, restez à l’écoute. Mieux vaut terminer sa démonstration par une question ouverte de type « que pouvons-nous faire ? », que de claquer la porte. Pour être serein, fixez-vous une fourchette avec un montant en deçà duquel vous ne descendrez pas. Gardez en tête la devise de l’acheteur professionnel : le bon accord est celui qui contente les deux parties. A défaut, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Publié par Christina Gierse