Ne montrez jamais d'empressement
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Ne montrez jamais d’empressement
Cette attitude est extrêmement fréquente et bien que les acteurs soient conscients des risques, ils ne peuvent pas s’empêcher de vouloir faire en sorte que cela se passe le plus vite possible. C’est souvent le cas par exemple lorsqu’un cadre doit signer un nouveau contrat d’embauche alors qu’il n’a pas encore terminé la négociation de départ de sa précédente société. Il a tellement envie d’en finir et est si pressé de rejoindre son nouvel employeur, qu’il finit par le montrer de façon plus ou moins consciente.
Un DRH un peu aguerri à la négociation comprend très rapidement que le cadre est pressé et qu’il a probablement une contrainte forte, comme celle due à la prise d’un nouveau poste. Son attitude peut alors consister à faire traîner les discussions afin que le cadre craque, entraînant par exemple sa démission, ou qu’il accepte avec pertes et fracas la dernière proposition de l’entreprise.
Dans les cas extrêmes, qui sont malheureusement courants de la part de collaborateurs agissant seuls dans le contexte du processus de négociation, le cadre signe un contrat d’embauche avec sa nouvelle entreprise, puis se retourne vers sa société pour négocier son départ. Mais ses intentions transpirent de façon très claire aux yeux de son interlocuteur qui peut adopter deux stratégies. La première vise à lui dire : « Si vous souhaitez partir, vous pouvez donner votre démission. » La seconde consiste à attendre trois mois, soit le délai théorique du préavis de départ pour la nouvelle entreprise, avant d’ouvrir éventuellement les négociations.